Un petit air de printemps

Entrées maritimes, brume, grisaille : qu’est donc devenu notre beau pays et son ciel bleu ?

Les Balladins décident de faire fi des prévisions météo. Nous voilà donc repartis sur les chemins avec les précautions qui s’imposent et deux accessoires de plus dans le sac à dos : masque et gel pour les mains.

D’Eus à Molitg, balade sous un ciel bleu… Enfin !

Jeudi 11 février

A Eus le mimosa est au rendez-vous.

Premier maillon d’une balade jalonnée de patrimoine religieux : l’oratoire de la Vierge, entre Eus et St Jacques.

Le toit atypique de la chapelle St Jacques de Calahons émerge de la forêt de chênes.

Le Madres nous tend les bras, une invitation que j’espère pouvoir honorer bientôt.

Que de pierres remuées pour rendre ces terres ingrates un peu plus accueillantes et nourricières.

Comme les hommes qui se sont accrochés à cette terre , cet arbre fait preuve de ténacité pour se cramponner à la roche.

De Ria à Conat, une balade tout en contraste et mystère

Mercredi 17 février

Il fait déjà chaud et ça grimpe, tandis qu’au loin on aperçoit la neige.

Une agave en fleur sur la solana, et la forêt sombre sur le bac.

La globulaire est fidèle au rendez-vous et on rêve de printemps.

L’anneau de la porte de l’église St Christophe de Llugols.

Le chevet du mystérieux couvent de les monjes, appelé aussi chapelle Saint Sernin d’Eroles.

L’arbre-troll de Llugols.

Encore de la belle ouvrage sur fond de Canigou.

Nous avons changé de versant et face à nous St Christophe de Llugols émerge dans la chênaie.

Vue plongeante sur l’église St Vincent de Ria, baignée de soleil.

Le Roc de Majorque, une belle panoramique

Jeudi 11 mars

Sainte Colombe est un charmant village à l’architecture bien préservée et entretenue. De plus les aménagements des espaces naturels ont été faits avec une parfaite intégration dans leur environnement, les grands espaces maintenus ouverts permettent de bien profiter du paysage.

Une entrée bien accueillante pour ce village dont les origines remontent au haut Moyen -âge : 1ère mention en 974, possession des Templiers au 13ème siècle.

Le Canigou sera notre guide toute la journée. Au premier plan le mas Noell que nous allons bientôt admirer de près.

Depuis notre dernier passage le site a encore été dégagé, le bâtiment consolidé. Y aura-t-il un courageux pour se réinstaller là après quelques travaux… avec des chèvres, des ânes, des poules !!!

Nous approchons du but. Au loin le Bugarach nous invite à lui rendre visite. On y pense… après le couvre-feu !

Et voilà ce que nous attendions ; à nos pieds s’ouvre le livre d’histoire : le village de Castelnou, fief des vicomtes de Castelnou, l’église, la tour de guet. Et au loin Camélas et l’ermitage de Sant Marti de la Roca, le château de Corbère et enfin la ligne bleue des Corbières.

Il nous tarde de voir la réhabilitation et la remise en valeur du château médiéval par le Conseil Départemental.

Nostre Senyora del mercadal (Notre Dame du marché), magnifique église romane bien mise en valeur dans son écrin arboré. La visite vaut le déplacement pour l’église et surtout son portail aux pentures romanes et son charmant cimetière.

Retour au village : un poulet pour contrôler la vitesse règlementée. Espérons que ce doudou retrouvera son propriétaire !

Les arbres sont partout et le clocher de l’église Ste Colombe joue à cache cache dans le feuillage. L’église daterait du 12ème siècle, le clocher du 17ème.

Entre cyprès et oliviers, nous admirons le magnifique chevet roman au bel appareil de pierre taillé du 12ème ; il est surmonté d’un mur rappelant que l’église a été fortifiée au 14ème siècle.

Les fleurs du jour

Une autre perspective sur les diplotaxis.

L‘Orchis purpurea (orchis pourpre) a été élue plante du jour ! Elle est à son aise dans ce terrain calcaire et pousse en isolée ou en groupe de 4 à 5.

La jonquille, plus discrète, éclaire cette végétation souvent agressive car composée en majorité d’épineux.