Mes petites escapades – 1/3

C’est bien connu, il est beau notre pays catalan, et la beauté n’a pas de frontières. Avec mes amis Christelle et Philippe nous voilà partis pour un petit tour côté montagne catalano-française et catalano-espagnole, un petit séjour en Catalogne sud côté mer et un tout petit bout de GR10 à cheval entre mer et montagne, entre nord et sud.

De la vallée d’Eyne à la vall de Nuria.

14 / 15 juillet 2024

La montagne n’est pas encore très fréquentée par les humains, on a donc plus de chance de rencontrer des animaux en tous genres.
C’est vert, c’est fleuri, le ciel est bleu, la rando s’annonce belle.
On se demande si ce sont les marmottes en faisant leurs galeries qui ont dessiné ces « mini-feixes ». Pas farouches du tout, un petit marmotton est même venu à nos pieds.
En montant il ne faut pas oublier de se retourner de temps en temps pour profiter des panoramas.
Les choses sérieuses commencent avec cette grimpette parmi les rhododendrons.
Là c’est du sérieux, ça grimpe rude dans la caillasse. Le panorama tout autour est un bon prétexte pour s’arrêter.
Ouf ! Après un peu plus de 1000 m de dénivelé nous voici au col de Nuria : 2683 m. La pause repas est la bienvenue.
La descente est amorcée et nous apercevons les pistes de ski de la station de Nuria.
Un pin courageux bien agrippé à son rocher.
Cherchez l’intruse ! En apparence vaches et chevaux ne se mélangent pas mais en y regardant de plus près…

Nous y sommes, le lac et l’auberge sont à nos pieds.
Un joli petit pont à franchir et nous y serons.
Et nous voici arrivés à la Mecque du tourisme de montagne. Heureusement les bâtiments sont perdus dans ce paysage grandiose.
Petite visite du site en espérant trouver les traces de son passé lointain. Mais il n’existe que des textes datés de 1162 attestant de la présence d’une auberge et une chapelle.
Le tremblement de terre de 1427 et les différents aménagements au fil des siècles ont eu raison des vieilles pierres. Mais on se console vite avec la visite des expositions : l’histoire et les légendes, la vie de la montagne et ses habitants, la naissance du ski y sont remarquablement présentées. Nous y passerons un grand moment avant de prendre possession de nos chambres..
Le lendemain matin le temps n’est pas très engageant, mais nous partons d’un bon pas en espérant que le ciel se dégagera.
D’ailleurs le clocher de l’église moderne ( 1911 ) se détache soudain sur un ciel d’un bleu intense. C’est le bon moment pour la photo souvenir.
Mais le voile se referme aussitôt. Nous disons au revoir à Nuria dans les nuages.
Et voilà ce qui nous attend sur le chemin du retour : les nuages tantôt masquent les montagnes, tantôt il les subliment.
Du coup on n’a pas l’impression d’être sur le même chemin qu’hier.
De l’autre côté c’est la vallée de la Carança qui se signale par le roc Rodó.
L’ombre des nuages nous offre un ballet aérien.
Après les éboulis nous retrouvons un peu de verdure et les rhododendrons.
Des touristes « montbéliardes » ont remplacé nos gasconnes ?
Mais non les voilà . On reste juste entre autochtones et on cohabite même avec les chevaux.
Nous ne nous lassons pas d’admirer cette muraille naturelle qui nous sépare de la Carança.

Il manque quelque chose, vous dites-vous ? Vous avez raison : voici un petit, tout petit aperçu des fleurs que nous avons vues. Elles se présentent dans l’ordre d’apparition sur scène, en fonction de leur altitude.

A suivre